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Mais pardonnez plutôt à l'humeur indiscrète
Dont le traitais, Monsieur, une amour si parfaite,
Vous devez excuser un coeur préoccupé
Et sur qui Dionys a beaucoup usurpé.
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Nous vivrons tous contents, nos peines sont finies
Nos soupirs étouffés et nos craintes bannies
De tous nos déplaisirs l'amour est triomphant
Louons tous à l'envi ce glorieux enfant.
Et vous qui me traitiez avec tant d'injustice,
Je veux, pour tant de mal, vous rendre un bon office,
Je vais à vos parents, conter ce changement,
Et je m'ose vanter de leur consentement ;
Je viens ce soir sans faute, adieu vivez contente.
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Mais je cause à madame une fâcheuse attente,
Mon bonheur, toutefois l'y fera consentir,
Et je viens de songer de quoi vous divertir.
Feignez pour mon sujet une ardeur violente ;
Et daignez m'honorer du nom de votre amante,
Ce divertissent ne vous déplaira pas,
Vous entendrez souvent invoquez le trépas.
Nous ferons un jaloux, et son cruel martyre,
Nous fournira ce soir un beau sujet de rire.
Ce dessein vous plaît-il.
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Ô dieux ! Qu'il est charmant !
Et que nous en rirons.