Il te faut contenter, ô Dieux ! En ce visage,
Je vois de ma Cloris une vivante image.
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Hélas ! Qu'ai-je aperçu ?
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Je meurs d'étonnement.
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Je perds la voix, et l'âme, en ce ravissement.
Dieux ! Qu'est-ce que je vois ! Cet amant infidèle,
Sans doute est le sujet des pleurs de cette belle ;
Rendez l'éclat madame à ces charmants appas,
Qu'Éraste vous entende, et qu'il ne meure pas.
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Hélas ! Éraste est mort, et cette image vaine,
S'offre à moi seulement pour accroître ma peine,
Je baiserai pourtant, ce portrait de mon bien,
Ô Dieux je vois beaucoup, et si je ne vois rien ;
Si je croyais mes yeux, voilà la même bouche,
Je vous son même poil, c'est sa main qui le touche,
Je connais cet anneau, qui fut mien autrefois,
Et quand il a parlé j'ai reconnu sa voix.
Ô divine douceur, dont mon âme est ravie !
Ai-je songé sa mort, ou louerai-je sa vie ;
Réponds un mot Éraste.