Pussent une autre fois refiler ses années,
L'enfer ne le pourrait refuser à mes cris,
Mais il ne rend jamais les tributs qu'il a pris :
Pluton rit de nos vœux, ce Dieu n'a point de temple,
Et dans la fable même, on n'en voit qu'un exemple.
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Il le faut aborder.
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Passez heureux amants,
Souffrez qu'un malheureux plaigne ici ces tourments,
Ou faites les cesser, si la pitié vous touche,
Et répandez mon sang, sur cette humide couche.
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Nous vous refuserons un semblable secours,
Et tâcherons plutôt de conserver vos jours ;
D'où naissent vos ennuis, et quel malheur extrême,
Mouille de tant de pleurs, ce teint mourant, et blême ;
Vous devez excuser ma curiosité,
La pitié me dispense à cette liberté.
Ô Ciel ! Est-ce trop peu, de ma dure infortune,
Sans qu'on l'accroisse encore, et sans qu'on m'importune :
Adieu, je m'aime seul, et mon affliction,
Ne reçoit ni secours, ni consolation.
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Ô Dieux ! Qu'il est saisi d'une douleur amère,
Courons, suivons ses pas, et sachons sa misère.
Scène III
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Le Père d'Amélie, La Nourrice.