Qu'une autre soit jamais l'objet de mon souci !
Me pouvez-vous connoître, et me parler ainsi ?
Perdez ce sentiment.
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De qui donc se plaint-elle ?
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De ce parfait ami qui plaît à cette belle.
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Je sais tout, c'est assez. Je quoi ! tant d'amitié
Ne peut, cher dionis, attirer ta pitié ?
Ton coeur ne se rend pas à la bonté d'Érante ?
Et je t'ai vu souffrir mon humeur arrogante ?
Tu refuses des vœux à son humilité,
Et jadis mes dédains ne t'ont point rebuté ;
Ne dois-tu rien cruel à la mélancolie.
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Non puisque je dois tout aux beautés d'Amélie;
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Si tu dois aux attraits, tu lui dois plus qu'à moi,
Crois-tu qu'elle en ait moins ?
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Oui, si je m'y connais.
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Jugez-nous Lisidan.
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Que l'amant soit l'arbitre,
Désirer accorder et l'un et l'autre titre,
C'est vouloir l'impossible.