ueurs ;
En toutes les beautés à qui j'ôte la vie,
En l'esprit de Philis, en celui de Sylvie,
Quoi depuis que sous moi tu respires le jour
Tu ne sais pas encor où j'ai logé l'amour ?
.
Et ce Dieu se voit-il ?
.
Ô l'ignorance extrême !
Des plaintes, des soupirs, un œil mort, un teint blême
Des flammes, des respects, un sensible tourment,
Sont l'amour ce me semble, assez visiblement.
.
Dieux ! Le plaisant visage, et comment sont ses ailes ?
.
Ses ailes, ignorant, sont les soupirs des belles ;
Mais ne m'enquête plus, j'aperçois dionys,
Qui doit à ma valeur des plaisirs infinis,
Il peut fidèlement ma passion décrire,
Et tracer en mon nom, tout ce que je désire.
Scène II
.
Lisidan, Dionys.
.
Que dis-tu cher ami de cette invention ?
.
Que tu peux espérer, et sans présomption.
.
Encore qu'en juges-tu ?