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Et bien veux-tu savoir l'état de ma fortune ?
J'accorde ce discours à ta plainte importune,
Et je vais t'avouer sur le bord de ces eaux
Ce que je ne voulais révéler qu'aux oiseaux :
Mais quand tu connaîtras une ardeur si secrète
Sois prudente Dorise, ou que je sois muette.
Tu gouvernes ma vie et mon affection
Dépendra désormais de ta discrétion,
Sais-tu de DIONYS le mérite et la grâce,
Crois-tu qu'en l'univers un autre le surpasse.
DORISE
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C'est lui que vous aimez.
AMÉLIE
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