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Aucuns mots & manieres de parler apparte-

nans à la Venerie, rendus en mots Latins en partie, le mieulx qu’on à peu pour le present, prins du secōd liure de la Philologie de monsieur Budé : duquel bien entendu, aussi de ce present liure (ou beaucoup de mots de ladicte Venérie & Fauconnerie sont espars) on pourra supplier ce qu’apresent default, principalement à la Venerie : car de la Fauconnerie à peu traicté ledict seigneur Budé. Duquel à la fin de tout auōs mis de suyte les mots Latins exprez : à fin que par ce moyen le lecteur plus aiséementent entēde ladicte Venerie, & rende à chasque mot Latin son Francois. Prians tous ceulx qui en Venerie & Fauconnerie sont experimentez, corriger & aduertir l’Imprimeur de ce qu'ils trouueroyent mal entendu en ce present abbregé : estimans que ceci n’est mis sinon pour induire & inciter tous à le mettre en aucune perfection.

A

Abbais. Rendre les abbais, quand le cerf n’en peult plus, & qu’il souffre que les chiens l’abbayent.

Le sanglier rend les abbais, quand il sort de sa bauge & giste abbayant aux chiens : au cōtraire du cerf, qui les rend quand il n’en peult plus.

Sangliers Afouchiez, quand ils font grandes fosses, & vont querir la racine des fouchieres & de l’esparge dedeus terre.

Alans. Chiens alans gentils, sont comme leuriers, fors qu’ils ont grosse teste & courte.

Alans de boucherie,fonrc :hiés defquelsles bouchiers . fe feru cne à menet leurs .ba :ofs qu•ils achètent, & ;l garder leur maifoo. Alans vautrez, foot chieus de ~ide taille de leurier, mais one grotfelcllc,~ro’fcs !cures, & griides oreilles, pour les oors & lagliers.Oo les appelle Maltios Aligner. La louue fe fait aligoc :r au loup, F.uitft ;, ;, ;;, Z.if, Eltptlllil ft,. "’"""’• po or auoir lignée & gene• ratio o. Aloiagoer. Le loup oc fuit gueres loiog des c~icos courans,fi leu riers ou maltiol oc 1~loiogoeot. Armes oa limes do faoglier, les deux deus co. la bar-A re de ddfoubs dont foot le mai,DfiJIUIMII’IÎ. • Alremblée s•appeUe le lieu 011. coures- les geos de la chalre & chiens {•atfembleot, Ce#i., Coditlm ?IIMII• ,_,CoruilHHnf.U•,ft,Co_,l,, · l’AIIèoremeot do lieure,La fèoceur qu’il ha, comme la rote voc ftaireur,Odor,Nicltr. B , . . -- - -- - ·-Baguette, voeverge-loogueuegrotfe de deux. poulces ou crois par la poignée ,longue de fix ou fepc pieds, laquelle portent !encoeurs pour battre les chieos ;Laqoelle co cfté-cft ponéc verde ance : cfcor. c :e,eo hyuer elt e’fcorcéc & blanche, Vhg•. · Le cerffe Balance ca & la. Batue le~ toilrcaulx,y oagcr. . Bauds chaenl,voyez,Chieos. La B~uge oule litt dufaoglicr.C.biù,LIIfll’l !Pibewiki (d)’• Blood.cerf,oo bron,ou fauuc. . Boll’cs du cerfd•vo an : quand il fore comme vae bot’· fe de la ceftc,deuaoc que la cor~e force1S.blll.l . v• · S.blllo.J""IIllmH,Cerf.dc telle force. ,. 1cBourbelicr du fau glier, ce qu•oll,appelle la hampe du ccrf,PcliiU. · .· · · Bourfcs,o11 Pochccccs,Filcz,Rccs.oll C_ordclcctca mc~ nues. Brifées, font rameaux qu’ oo coupe & brife, & ·les ieéle l’on à cofté parmi le chemin, p.o ur enfermer labeftc & la retrouuer,Ind.ogo. Brun cerf, ou blood,ou fauue. le Bruni d’vo cerf, quand a pres auoir laitfé la peau de .là corne,elle demeure coure nette comme brunie. c La Campaigne & le Couuerr,cootraires. La Cam paigo c,Ca,. !’flri., C-Ptflri6l~tw. Le Couuert,S.)lYarYm •p4r4. Cerf,ee,,.,, Cerfs chieos,voyez Chieos. Ceruicr,voyrz Loup. Change, Vnf•ra, C’eft vil uoupeau·d’autrcs cerfs, parmi lefqucls fe mefie le cèrf qu’on pourfuit~ à fia qu’ oo ne fache leqtiel prendre, & cft on au ~eC :bage. Le droid fuit auec ; le chao ge. Charette. Prendre les b~,les à la charette, c’eft quanti le charcier ~- !Ul" de fueillcs, & le chariot pareil ;.. lemeot,& vo homme tledelli$ aufsi couuert de fu cilles ceaanc va arbalefte : les bcftes s•amufenr à ouir les roues,~a cMrior,& le charrier approche Je plus pres qu’il peot ; ol fîn ’luc : celuy de la cbarctterirc à . foo ai fe ;lla bdte. Chatfer.dc foltlooge & de prcs.·coocraires. Comi•s, EIIJÜJcl$. . Ch~ct 4c forclooge,oa par mau temps de crop gran~ de chaleur. Chiens Challàos & rechaffaos, c :’dl ol dire, a•allaos cà · quelles. · . Chcaox d’va l~up & ll.’,nc,lou’ue, foatleur~ peris Ioa aetca) :r :aufst d•vo Rcga•d, & de Blarcaux,ou T aifroos 1& de Loutres,C••UliiJOtWm, ?lllp- .c !r’ :, · . ’Vn Chenil, Cmilt. · Cbcuillécteftc decer.f .voycz Telle. ·•· , Chieos ce*, Bauds. Mues.~ Did• Cerfs pouiic :c qu’ils / De c :btŒ’enc que aux ceifs, ~~ ffiWIIrij.l}l !uds, pvor.. ce qa’ils fol)c.ha~dia & delibc :rc :z. MlltS, pource ’lué le cerf vc :!fo !rit,~ù.,challge, ac : cl~coc moti~fques à ce • qu•il foit bors du c :han~’ c~~,.,, ?i, p"’&""’it C=~qufvoy~s-)ecctfelbe venu èo ~~ Je 1 chaagc,·foaueftcioc & : dcmcureac rollc’côy, atteodaos lè11r maiftrc. . ’ . ·