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grand poids, en raison de ce qu’elle se rapproche davantage da cercle[1].


Nous ressemblons tous à Adam, dans les poèmes sur la création : nous regardons la première nuit comme le dernier jour, et le coucher, du soleil comme la fin du monde ; nous déplorons nos amis comme s’il n’existait pas là-haut un meilleur avenir ; et nous nous trouvons aussi à plaindre que si nous n’avions plus aucune espérance ici-bas ; car toutes nos passions sont naturellement incrédules et athées.


On désire un tarif qui fixe le prix des livres, cette manne céleste, et on trouve tout

  1. Le cercle est considéré ici comme le symbole mystique de la perfection. (Note du traducteur.)