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re les œuvres d'autruy, c'est un impudent mensonge. Comme le yvrognes croyent voir plusieurs Soleils, cet homme est tellement enyvré de sa passion, qui croit appercevoir plusieurs livres du tout semblables, il en voit même qui ne furent jamais comme le livre prétendu de M. Turretin, peut-être, qu'il veut dire de M. leVeilleux, mais il en parle comme un aveugle des couleurs. L'éclat de la vérité luy a donné dans la veuë, il en est éblouy, & la tête luy tourne. Il implore le secours du Roy, des Maréchaux de France, de l'assemblée de Charenron, il ne sçait où il en est. Pour redresser ce Docteur égaré, nous luy soutenons qu’entre l'écrit de M. Mestrezat & ceux de nos autres Docteurs qui ont écrit sur le même subject il se trouveras non une identité, mais une