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les oincts du Seigneur n’auront point de honte de les employer a combattre le mensonge. Or encore que Veron ayt sans raison & contre la vérité accusé M. Mestrezat de s'être paré des plumes d’autruy, si est-ce qu’il n’a que faire de craindre une récrimination de pareille nature. Nous n'avons garde de dire qu’il a inséré en ses écrits le labeur d’autruy, car personne avant luy ne est advisé de si mal faire. Pour trouver ce Veron, il le faut cercher dedans sa propre écume : car tout ce qu’il dit n’est qu'une rapsodie de ses autres écrits. Ce sont des choux recuits qui font mal au cœur. Cet homme ne pouvant acquérir de la gloire par la qualité de ses écrits tâche de se rendre recommendable par la quantité diceux. Il croit avoir affaire à des personnes