Page:Jean Chrysostome - Oeuvres complètes, trad Jeannin, Tome 5, 1865.djvu/613

Cette page n’a pas encore été corrigée

s’efforce-t-il constamment de nous en corriger, en nous menaçant, en nous faisant peur, en priant Dieu de se lever pour punir une pareille insensibilité. Et voilà pourquoi il ajoute : « Vous périrez, nations, de dessus sa terre. » Par là il menace les avares d’extermination, il prie Dieu de secourir et de venger les opprimés, de leur apporter le soulagement et la correction à leurs persécuteurs. Que personne ne s’avise, par conséquent, de convoiter des richesses superflues. De là naissent ; si l’on n’y prend garde, bien des maux ; orgueil, paresse, envie, vanité, et bien d’autres. Voulez-vous y échapper ? coupez-en la racine ; si vous l’ôtez, vous ne verrez point croître ces rejetons de malheur. Et ce langage n’est pas destiné seulement à frapper nos oreilles, mais encore à nous corriger, à nous rendre vertueux en Jésus-Christ, à qui gloire et puissance dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

FIN DU CINQUIÈME VOLUME.