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de Dieu, nous ne jouirions pas des mystères ; jamais nous n’aurions goûté ni le corps ni le sang mystique si la grâce de l’Esprit n’était sur nous ; ni prêtres, ni ordinations n’étaient possibles sans la descente de l’Esprit. Mais qui pourrait dire tant d’autres marques de sa grâce ? Ainsi toi-même tu portes en toi, tu as pour arrhes, l’Esprit ; ton âme était morte, elle vit ; la cécité des pensées n’est plus ton partage, et tu ne suis plus la route de l’impureté. Donc ne doutons plus des choses à venir, puisque nous avons reçu de tels gages : rassemblons de toutes parts les preuves de la résurrection, montrons une conduite digne de cette croyance, afin que nous obtenions les biens que nul pouvoir ne peut ravir, et qui surpassent toute parole, toute pensée humaine, et puissions-nous entrer tous tant que nous sommes en ce partage, par la grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par qui et avec qui est la gloire, qui appartient en même temps au Père et au Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Traduit par M. PORTELETTE.