τοῦ δένδρου τὰ νεῦρα. Ποῦ νῦν οἱ πεπλασμένοι φίλοι; ποῦ τὰ συμπόσια καὶ τὰ δεῖπνα; ποῦ ὁ τῶν παρασίτων ἐσμός, καὶ ὁ δι’ ὅλης ἡμέρας ἐγχεόμενος ἄκρατος, καὶ αἱ ποικίλαι τῶν μαγείρων τέχναι, καὶ οἱ τῆς δυναστείας θεραπευταί, οἱ πάντα πρὸς χάριν ποιοῦντες καὶ λέγοντες; Νὺξ ἦν πάντα ἐκεῖνα καὶ ὄναρ, καὶ ἡμέρας γενομένης ἠφανίσθη· ἅνθη ἦν ἐαρινά, καὶ παρελθόντοσς τοῦ ἔαρος ἅπαντα κατεμαράνθη· σκιὰ ἦν, καὶ παρέδραμε· καπνὸς ἦν, καὶ διελύθη· πομφόλυγες ἦσαν, καὶ διεῤῥάγησαν· ἀράχνη ἦν, καὶ διεσπάσθη. Διὸ ταύτην πνευματικὴν ῥῆσιν ἐπᾴδομεν συνεχῶς ἐπιλέγοντεσ· Ματαιότης ματαιοτήτων, τὰ πάντα ματαιότης. Ταύτην γὰρ τὴν ῥῆσιν καὶ ἐν τοίχοις, καὶ ἐν ἱματίοις, καὶ ἐν ἀγορᾷ, καὶ ἐν οἰκίᾳ, καὶ ἐν ὁδοῖς, καὶ ἐν θύραις,
Où sont les faux amis, et l’orgie des festins, et ces essaims de parasites, et ces flots de vin répandus tout le jour, et ces raffinements de bonne chère, et ces complaisants du pouvoir, dont toutes les actions, toutes les paroles sollicitent la faveur ? Tout cela n’était que ténèbres, que songes : le jour est venu, et tout s’est dissipé ; c’étaient des fleurs de printemps, le printemps a passé, et toutes se sont flétries ; c’était une ombre, elle s’est enfuie ; c’était une fumée, elle s’est évanouie ; c’étaient des bulles légères, elles se sont crevées ; c’était une toile fragile, elle s’est déchirée. Nous ne pouvons donc nous lasser de répéter sans cesse cette parole de l’Esprit saint : Vanité des vanités, tout est vanité. Cette parole, il faut l’écrire partout, sur nos murailles, sur nos vêtements, sur les places, sur nos maisons, sur les chemins, sur nos portes, dans nos vestibules, et