Ἀεὶ μέν,
μάλιστα δὲ νῦν
εὔκαιρον εἰπεῖν·
Ματαιότης ματαιοτήτων,
τὰ πάντα ματαιότης.
Ποῦ νῦν
ἡ λαμπρὰ περιβολή
τῆς ὑπατείας ;
ποῦ δὲ
αἱ φαιδραὶ λαμπάδες;
ποῦ δὲ οἱ κρότοι,
καὶ οἱ χοροί, καὶ αἱ θαλίαι,
καὶ αἱ πανηγύρεις;
ποῦ οἱ στέφανοι
καὶ τά παραπετάσματα;
ποῦ ὁ θόρυβος τῆς πόλεως,
καὶ αἱ εὐφημίαι
ἐν ἱπποδρομίαις,
καὶ αἱ κολακεῖαι τῶν θεατῶν;
Πάντα ἐκεῖνα οἴχεται·
καὶ ἄνεμος
πνεύσας ἀθρόον
κατέβαλε τὰ μὲν φύλλα,
ἔδειξε δὲ ἡμῖν
τὸ δένδρον γυμνὸν,
καὶ σαλευόμενον λοιπόν
ἀπὸ τῆς ῥίζης αὐτῆς·
τοιαύτη γὰρ γέγονε
ἡ προςβολή τοῦ πνεύματος,
ὡς ἀπειλεῖν ἁνασπᾷν
|
Toujours à la vérité,
mais surtout maintenant
il est bien-à-propos de dire :
Vanité des vanités,
toutes choses sont vanités
Où est maintenant
le brillant costume
du consulat ?
et où sont
les éclatants flambeaux ?
et où les applaudissements,
et les danses, et les banquets,
et les jeux-solennels ?
où sont les couronnes
et les tentures ?
où est le bruit de la ville,
et les acclamations
dans les courses-de-chevaux,
et les flatteries des spectateurs ?
Toutes ces choses s’en sont allées ;
et un vent
qui a soufflé d’une-façon-soudaine
a abattu les feuilles,
et a montré à nous
l’arbre nu,
et agité dans le reste
depuis la racine même ;
car telle a été
l’approche-impétueuse du souffle,
que menacer de l’arracher
|