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Ces spoliations furent brutales pour l’Armée de l’Air : elles s’échelonnèrent du 11 Novembre 1942 à la libréation pour les autres services, donnant lieu tout d’abord à des prises en charges régulières, qui disparurent complètement par la suite.

Il convient de l’arrêter sur le comportement de l’Armée allemande vis-à-vis de l’Armée de l’Air, de l’Aviation Civile, des Services Techniques et d’Infrastructure.

1o/— armée de l’air

Le 11 Novembre 1942 un certain nombre de Bases aériennes furent occupées par les Unité de la Luftwafe. Ce fut une main mise, sans acte de guerre, avec cohabitation forcée initiale rapidement suivie d’expulsion.

Le 27 Novembre 1942, toutes les autres Bases de l’Armée de l’Air ont été occupées entre 07h00 et 09h00 : dans quelques unes des tractations purent avoir lieu avec les occupants qui remirent les installations et le matériel, partiellement et temporairement, à la disposition de l’Armée de l’Air[1].

  1. Il y eut :

    Occupation totale et brusquée, avec main mise sur tous les éléments (Magasins généraux, Dépôts de stockage, groupes, Ecoles, A.I.A., Service de Santé, etc.) ...r[illisible] les matériels (techniques, Corps de troupe, Intendance, etc.) des bases :

    1re Région Aérienne :

    ...s[illisible], Salon, Marignane, Montpellier-Fréjorgues et Montpellier-Villodève, Lésignan, Le Palyvestre, le Luc, Guers, Nimes, Lyon-Bron, Saint-Rambert-d’Albon, Perpignan-la-Salanque, Perpignan-Llabanère et Perpignan Ville, Orange, Hyères, ...ieu[illisible], Montélimar, Avignon, Valence, Cavaillon, Calvi, Carcassonne, Rivesaltes, etc. (les bases de Calvi et le Luc ont été occupées par les Italiens).

    2me Région Aérienne :

    Toulouse-Francazal, Toulouse-Pérignon, Toulouse-Balma, Toulouse-Blagnac, Toulouse-Bordelongue, Agen, Bergerac, Chateauroux, Pau, Clermont-Ferrand-Aulnat et Clermont-Ferrand Chamallières.

    ...e[illisible] partielle, après tractations au Commandement Français, de certaines bases :

    1re Région Aérienne :

    ...e[illisible], Istres, Montpellier-Villodève.

    2me Région Aérienne :

    Toulouse-Francazal — Toulouse-Pérignon, Toulouse-Blagnac, Pau, Aulnat (A.I.A.), Chateauroux, Limoges, Bergerac.

    éléments français des bases citées ci-dessus ont été évincés petit à petit, la plupart très rapidement, et seuls la caserne Pérignon, siège de l’État-Major de la 2me Région Aérienne, est restée jusqu’à la libération à la disposition ...aive[illisible] du Commandement français.