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en des travaux de réparation ou transports exécutés pour la Deutsche Lufthansa, en vertu d’un accord passé avec elle en Mars 1943[1], véritable réquisition de personnel. Sur les 240 millions dépensés, 145 ont été remboursés.

b) Occupation du domaine immobilier (20 millions environ)

Les Autorités allemandes occupèrent les immeubles d’Air-France situés à Paris rue Marbœuf et Avenue Georges V, à Marignane à Marseille et Bordeaux. Le montant de ces réquisitions a été encaissé presque complètement.

3o/ Les Destructions mobilières et immobilières.

Les plupart des destructions mobilières et immobilières (71 millions) sont le résultant des bombardements qui ont eu lieu au Bourget en 1940 et 1944, à Toulouse et Marignane en 1944. Elles se montent à 104 millions.

B/ Les dommages d’Air-France — Transatlantique.

La plupart des matériels et des installations utilisés par Air-France Transatlantique ne lui appartenaient pas en propre, mais lui avaient été prêtés par l’État.

La valeur des prototypes S.E. 200 et Laté 631 saisis figure dans les dommages des entreprises aéronautiques.

Air-France Transatlantique n’eut à supporter que des frais de repli et de réinstallation se montant à 500 000 francs environ.

  1. Pièce justificative no 13.