Par ailleurs son personnel, fut requis et mis à la disposition de la Lufthansa.
Ses dommages[1] peuvent être groupés sous 3 rubriques, les spoliations, les prestations de service, les destructions.
1o/ Les spoliations.
Les spoliations ont été commises soit au titre du butin de guerre, soit à la faveur d’un contrat de location, soit par vol.
a) Le Butin de guerre.
Bien que Air-France fut une Compagnie privée, une partie de son matériel fut saisie à titre de butin de guerre par la Luftwaffe, soit pendant la campagne de 1940 (saisie de 1 Lockheed 18, 1 moteur Pratt & Whitney et nombreux rechanges à Nantes et St Nazaire en Juin 1940) soit en 1943 et 1944 (4 hydravions Léo 246 — 1 Bloch 161).
b) Location de la flotte aérienne.
La plus grande partie de la flotte aérienne[2] fut louée sous la contrainte, à la Lufthansa à la suite d’un accord passé en Février 1943[3].
Ce matériel emmené en Allemagne n’est pas revenu, à l’exception de 4 avions.
c) Vols.
De nombreux vols, portant notamment sur des véhicules, furent commis par l’Armée Allemande en Août 1944 à Marignane.
Toutes ces spoliations se montent à 96,6 millions plus 1,2 million de fonds saisis.
2o/ Les Prestations de Services.
a) Commandes
Les Prestations de Services ont consisté principalement