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MITTHEILUNGEN
DER
NATURFORSCHENDEN GESELLSCHAFT
IN BERN
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Nr. 136 und 137.
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Ausgegeben den 6. November 1848.
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R. Wolf, Notizen zur Geschichte der Mathematik und Physik in der Schweiz.


XI. Erinnerungen an Johann I Bernoulli aus Basel.[1]

Bereits sind 100 Jahre seit dem Tode Johann I Bernoulli verflossen ; aber noch immer lebt der Name dieses Mannes, den seine Zeitgenossen als ihren Archimedes verehrten, der während mehr als 50 Jahren die Hauptstütze mathematischer Bildung und Forschung war, — der Euler, Varignon, Daniel Bernoulli, Hospital, Haller, Maupertuis, König, Kramer, Joh. Gessner etc. zu Schülern hatte, im Andenken jedes Gebildeten, dem die Mathematik und ihre Anwendungen nicht völlig fremd sind, fort, und die Veröffentlichung folgender Bruchstücke einer von Johann I Bernoulli selbst planirten Lebensbeschreibung, welche ich unlängst aus Basel erhalten konnte, darf sich somit wohl einigen Beifall versprechen[2] :

« Je naquis à Bâle le 27. Juillet v. St. 1667, étant le 10e enfant

  1. [Traduction : Reçu le 6 novembre 1848. – R. Wolf, Notices sur l'histoire des mathématiques et physique en Suisse. – Souvenirs de Jean I Bernoulli de Bâle.]
  2. [Traduction : Cent ans se sont déjà écoulés depuis la mort de Johann I Bernoulli ; mais le nom de cet homme, que ses contemporains vénéraient comme leur Archimède, qui fut le pilier de l'enseignement et de la recherche mathématiques pendant plus de 50 ans, est toujours vivant — Euler, Varignon, Daniel Bernoulli, Hospital, Haller, Maupertuis, König, Kramer , Joh. Gessner, etc., il les avait eu pour élèves ; il était dans la mémoire de tout homme instruit à qui les mathématiques et leurs applications n'étaient pas complètement étrangères. Aussi la publication des fragments d'une autobiographie par Jean Bernoulli lui-même, que j'ai récemment reçus de Bâle, peut s'attendre à être bien reçue]