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que presque toujours, les Égyptiens n’écrivaient dans les noms phonétiques, que les seules voyelles longues ainsi que les diphtongues. Les voyelles brèves comprises dans le corps des mots, ne sont presque jamais exprimées, parce que le signe de la consonne les emporte en lui-même et devient, par cela même, un caractère syllabique.

Les signes des voyelles Α Η Ε Ι s’emploient assez indifféremment l’un pour l’autre.

Quant aux signes hiéroglyphiques de la voyelle Υ et des consonnes Ζ, Ψ, aucun des noms propres phonétiques analysés jusques ici, n’a pu nous les faire connaître.