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Travail et Echange. — Malon, Froenkel, Theisz, Dupont, Avrial, Loiseau-Pinson, Eug. Gérardin, Puget.

Relations extérieures. — Ranc, Paschal Grousset, Ul. Parent, Ant. Arnould, Ant. Arnaud, Delescluze, Ch. Gérardin.

Services publics. — Ostyn, Billioray, J.-B. Clément, Martelet, Mortier, Bastoul.

Deuxième séance.

Avant ouverture, à 10 heures, citoyens de l’Octroi viennent déclarer qu’ils adhèrent à la Commune. Ils sont réunis au café des Halles-Centrales.

Pindy, Oudet, Vaillant.

Divers membres réclament que l’Hôtel de Ville soit rendu libre, que les locaux soient affectés aux Commissions et que la situation soit nettoyée au point de vue de l’embarras des bataillons qui sont dans l’Hôtel de Ville. Le transfert du Comité à la place Vendôme coupera court à des difficultés délicates.

L’ordre du jour, débattu, est fixé.

Lecture du projet de constitution, par Lefrançais. — Trouvé trop long.

Question des loyers, question des échéances, question du Prussien.

Clément demande que la Commune ne s’impose pas comme gouvernement politique.

Oudet. — Mesures énergiques contre les agents de la réaction.

Parizel. — Que l’on fasse appel à la province.

Chalain. — Nous avons les forces. Restons sur une défensive énergique. Non pas nous imposer à la France, mais tout faire pour l’affranchir. Il faut dissoudre l’Assemblée de Versailles, si vous voulez conserver la République.

Champy parle dans le même sens.

Grousset donne lecture d’une proposition tendant à ce que l’Assemblée de Versailles soit dissoute. Ceux de ses membres qui tenteraient, à la promulgation du présent décret, de se réunir, sont mis hors la loi. La Commune de Paris assurera l’exécution des préliminaires de paix et se mettra en rapports diplomatiques avec elles.

Theisz combat la proposition. Sommer l’Assemblée de Versailles de s’éloigner — elle nous gêne au nom de notre autonomie — et sans sortir de nos attributions communales.

Vaillant croit qu’il faut faire la chose sans trop le déclarer, car il faut que l’Assemblée disparaisse ou la Révolution disparaîtra. Il faut affirmer la Révolution chez nous de façon à forcer la réaction à l’attaque, et alors nous serons forts.

Goupil propose de passer à la discussion de la proclamation.

Ledroit regrette qu’on ne fasse que parler et qu’on ne fasse point d’actes. Il ramène discussion sur question des loyers.