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remplis en bauge ou en terre, s’élèvent sur des fondements formés avec des pierres brutes jusqu’à un mètre du sol. On remarque néanmoins que les maisons construites depuis quelques années sont distribuées avec plus de soins et d’intelligence ; que l’habitation du cultivateur est plus commode, plus propre et plus salubre. »

Bivouac de Cosaques dans les Champs-Élysées à Paris, au mois d’avril 1814.
(D’après un document de la Bibliothèque Nationale).

Le préfet du Nord ne nous donne pas des renseignements plus favorables :

« Parmi les maisons construites en terre, dit-il, on en voit rarement qui aient une certaine apparence de propreté. En général, elles présentent un aspect de pauvreté et de malpropreté qui inspire le dégoût et la tristesse. C’est surtout en parcourant les bourgades des environs de Douai que l’on