4 500 employés en 1805 au tissage de coton, lesquels, à 30 pièces par an, ont produit 135 000 pièces à 55 francs 7 425 000 francs.
6 500 inoccupés produiraient 195 000 pièces à 55 francs 10 725 000 —
11 000 métiers produiraient 33 000 pièces 18 150 000 —
Valeur du coton en laine, 2 kilogrammes par pièce à 6 francs 3 060 000 —
Reste en faveur de la balance du commerce de France 14 190 000 francs.
Toujours, pendant la même campagne, pour obtenir la prohibition absolue des toiles de coton fut dressé par Tiberghien sur l’ordre même de Napoléon, un tableau détaillé des fileurs et tisseurs de coton pour vingt-quatre départements[1]. Ce tableau est adjoint à deux autres pièces[2], l’une est une demande de prohibition émanant des fileurs et fabricants de l’Eure et de la Seine-Inférieure, l’autre est une lettre de Tiberghien au secrétaire d’État Maret, pour faire remise de son travail. Nous en extrayons le résumé général :
Le tableau est suivi des quelques « observations » suivantes : « En conciliant la correspondance déposée au ministère de l’Intérieur, on se convaincra que le tableau ci-joint ne présente que les deux-tiers de ce que pourraient produire les fileurs qui y sont nommés puisque tous ont des machines en construction ou hors d’activité et que la majeure partie ne faisaient que commencer leur établissement lorsque la quantité de marchandise étrangère introduite en France est venue arrêter la vente des objets de leurs manufactures. Il existe aussi un nombre considérable de métiers de tissage dans le département du Rhône dont la chambre de Commerce de Tarare n’a