célébrait les vertus et le courage ; ces citoyens de tout âge, de tout sexe, avaient chacun des couronnes de fleurs à la main ; des cassolettes brillaient des parfums autour du char, et une musique militaire faisait retentir l’air de ses sons belliqueux. Enfin, la marche était fermée par un détachement d’infanterie et de cavalerie, dans le centre duquel étaient traînés des tombereaux revêtus de tapis parsemés de fleurs de lys, et chargés des dépouilles des vils attributs de la royauté et de tous les orgueilleux hochets de l’écrasante noblesse ; parmi ces tombereaux, sur les bannières, on lisait ces mots :
« Peuple, voilà ce qui a toujours fait le malheur de la société humaine. »
« Le cortège, étant arrivé dans cet ordre au boulevard Poissonnière, a rencontré sous un portique un arc de triomphe des héroïnes du 5 et du