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C’étaient surtout les nouvelles des départements, les manifestations de quelques grandes cités qui donnaient aux Girondins cette confiance agressive.

Soupers fraternels dans les sections de Paris, les 11, 12, 13 Mai 1793 (21, 22, 23 Floréal An II).
(D’après une estampe du Musée Carnavalet.)


À vrai dire, l’état des esprits en province, vu d’ensemble, paraissait incertain. Les Girondins commençaient à s’apercevoir de la faute qu’ils avaient commise en laissant la Montagne presque seule envoyer des représentants en mission. Le Patriote français dit le 16 mai :