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teurs aussi médiocres. Il répète le mot banal propagé alors par la contre-révolution sur Catilina - Mirabeau. Il dit que ce n’est pas le génie ou la sagesse des
hommes qui a assuré les premiers succès de la Révolution, qu’elle a été servie par l’imbécillité des deux ordres privilégiés, par la loi d’airain de la destinée qui condamne un régime corrompu et défaillant. Mais déjà, par une sorte
de ruse inconsciente, ce qu’il retire de grandeur aux hommes, il le donne aux
événements ; ce qu’il prend aux révolutionnaires, il le donne à la Révolution.
Pourtant, comment s’engager à fond ? Ce serait se découvrir tout seul et se
perdre.