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suivirent le Dix-Août le désarroi des esprits était grand. Il n’y avait plus d’autorité légale ; et en fait, c’est bien la dictature de la force révolutionnaire qui s’était spontanément organisée.
Robespierre, avant le Dix-Août, et quand il cherchait encore à prévenir les mouvements violents, avait demandé : « Mais que fera le peuple sans chef ? »
Il avait écrit : « Ce grand changement fournira un prétexte à de nouveaux troubles. Il faudra donc des mains fermes et habiles pour tenir le gouvernail et conduire au port le vaisseau de l’État. Quels seront les pilotes qui le sauveront ? »