Page:Jaurès - Histoire socialiste, II.djvu/283

Cette page a été validée par deux contributeurs.

les reçoit en marchandises de fabrication française ; le consommateur, le négociant français, ne pouvant plus recourir aux denrées étrangères à cause de la hausse des changes, sont obligés de s’approvisionner dans les manufactures françaises. Ainsi, sous ces rapports, cette hausse des changes, dont on s’est tant alarmé, ne peut être, au contraire, que le thermomètre de l’activité de notre commerce et de la prospérité de nos manufactures ; c’est par ces principes qu’il faut juger de l’activité économique de la France ; non par les agitations de la rue Vivienne (où était la Bourse) dans le cours de ses effets. (Applaudissements.).

Page du Journal du Père Duchesne.
(D’après un document du Musée Carnavalet).


« Mais si les manufactures françaises ont un degré d’activité qu’elles n’ont jamais eu, si elles ont plus de commandes que jamais, il est sûr