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ERRATA ET OBSERVATIONS

* À la page 265, au lieu de « les anciens charpentiers », il faut lire les ouvriers charpentiers.

* C’est par un lapsus qu’à la page 266 j’ai employé le mot de revolver au lieu du mot pistolet (ligne 18).

* C’est par une erreur de date qu’à la page 750 j’ai mentionné pour l’année 1791 la pétition de la section du Théâtre français en faveur du suffrage universel. Elle est de l’année suivante.

* L’allusion à la Croix-Rousse (page 89) constitue un anachronisme partiel, parce que cette hauteur de Lyon n’était encore à ce moment que peu occupée par les maisons de tisserands.

* Enfin une étude plus attentive des textes m’a permis de constater que j’avais interprété inexactement, à la suite de M. Sagnac, une décision de la Constituante relative aux biens nationaux ou tout au moins les effets de cette décision. J’ai écrit à la page 490 : « Et en novembre 1790, elle (la Constituante) réduisit à quatre ans et demi le délai de douze années accordé par le décret de mai pour le règlement des biens nationaux. » Voici comment, dans la suite du récit, qui formera le second volume, (la Législative) j’ai rectifié cette assertion inexacte ou tout ou moins incomplète. « M. Sagnac s’est trompé lorsqu’il a cru que le décret du 4 novembre 1790, réduisant à quatre années les délais de paiement, avait eu un effet immédiat. En fait, par des prorogations successives, la disposition qui accordait douze années fut maintenue et le mouvement des ventes se trouva accéléré. »

Je devais, dès maintenant, avertir les lecteurs du premier volume pour qu’il n’y ait pas de méprise. Je signale cette légère inexactitude à M. Sagnac, dont le travail est d’ailleurs si consciencieux et si remarquable, parce qu’il a tiré des déductions excessives du décret du 4 novembre. Il distingue, en effet, dans la législation des ventes, trois périodes ; et la seconde est inaugurée, selon lui, par le décret du 3-4 novembre 1790 : « elle dure jusqu’au décret du 22 novembre 1793. On ne divise plus les corps de fermes et l’on exige des délais de paiements assez courts : quatre ans et demi pour les biens ruraux, deux ans et dix mois pour les autres ». M. Sagnac n’a qu’à se reporter aux décrets de la Législative de décembre 1791 et d’avril 1792. Il verra que cette disposition restrictive n’a jamais été appliquée ; ainsi le fait législatif et social par lequel il caractérise une « deuxième période » s’évanouit.

* J’ai divisé le récit en gros blocs, chaque chapitre correspondant à une question vaste. Mais c’est par l’effet d’une omission matérielle qu’un titre indispensable n’a pas été inscrit à la page 230. Avec ces mots : « C’est le 4 mai que les députés des États-Généraux se réunirent pour la première fois », commence un chapitre nouveau dont le titre doit être celui-ci : Journées révolutionnaires, (20 juin, 14 juillet, 5 et 6 octobre).