M. Maurice Wahl relève dans le même rapport, que sur les cinq délégués choisis par les passementiers, il s’en trouva trois que l’aristocratie bourgeoise du consulat avait exclus en 1782 des fonctions de maîtres-gardes, et qu’elle avait désignés en 1783 comme des factieux. Les syndics demandèrent l’annulation.
« Le même jour, 26 février 1789, avait lieu à la cathédrale de Saint-Jean, la première réunion de la grande fabrique, comprenant « les maîtres marchands fabricants en étoffes d’or, d’argent et de soie, ou maîtres ouvriers fabricants aux dites étoffes ou autres faisant partie de ladite communauté, ayant domicile et faisant le service du guet et garde. Sur environ 400 marchands et 6,000 ouvriers ayant qualité pour assister à l’assemblée, 2,651 étaient présents. Le lendemain le nombre des assistants étaient de 3,300. Les maîtres ouvriers, très malmenés dans les dernières années, voulurent prendre une sorte de revanche. Dans les deux séances des 26 et 27, plusieurs orateurs