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de la lumière, le trouble de la forêt qui s’enveloppe en vain contre l’invasion de la nuit de souffles grondants, le trouble des cœurs qui, ne s’appuyant plus aux formes distinctes et familières, aux images aimées de la vie, s’étonnent et chancellent, jusqu’à ce qu’ils aient trouvé, dans un équilibre nouveau avec l’infini du soir et la familiarité avec le mystère, une fermeté plus haute et un plus vaste repos.