dire qu’il a été complice d’un égorgement. Je vous engage à retirer cette parole. (Applaudissements au centre et à gauche.)
Elle s’adresse d’ailleurs à tous les cabinets successifs.
M. le ministre des Affaires étrangères veut bien constater mon impartialité, et me dispenser par cela même de retirer les paroles relevées par M. le président, en constatant, ce qui est vrai, qu’elles s’adressent également aux cabinets précédents…
Non ! non ! monsieur Jaurès. Quant à moi, je trouverais vos paroles plus graves si elles s’adressaient à tous nos gouvernements et impliquaient de la part de la France une complicité qu’elle n’a jamais connue ! (Vifs applaudissements.)
Si je pouvais, messieurs, aussi aisément retirer de l’histoire de ces trois dernières années les responsabilités encourues par nous tous, qu’il m’est facile, pour