prend la figure masquée d’une chrysalide. Elle marche sur des crânes renversés. Derrière le mur où elle s’abrite, des griffes brandissent des armes. Du poison la baptise. Des monstres vieux, dont est bâti le mur, rient dans leur barbe verte. Le cœur reste rouge et bleu, violet sous l’artificiel éloignement de la gaze couleur du temps qu’il tisse.
Sa bosse toute ronde cache le monde, comme sa joue rouge ronge les lions de la tapisserie. Il a des trèfles et des carreaux sur la soie cramoisie de ses habits, et vers le soleil et la verdure il fait l’aspersion bénissante de son goupillon à grelots.
La montagne est rouge, le soleil et le ciel. Un doigt montre vers en haut. Les rochers surgissent, la cime incontestable n’est pas en vue. Des corps qui ne l’ont pas atteinte redégringolent la tête en bas. Un tombe en arrière sur ses mains, lâchant sa guitare. L’autre attend à reculons, près de ses bouteilles. Un se couche sur la route, laissant ses yeux continuer l’ascension. Le doigt montre encore, et le soleil attend pour disparaître qu’on ait obéi.