turel, est pour moi le signe de toute férocité, ou plutôt le signe de la mort. Et l’Apocalypse n’a dit autre chose pour signifier le quatrième fléau, que : « La Mort était montée sur un cheval pâle ». Ce que j’interprète ainsi : « Ceux que vient visiter la Mort aperçoivent d’abord la tête du cheval. Et les homicides de la guerre sont nés de l’équitation.
« Maintenant, si vous êtes curieux de savoir pourquoi dans la rue, où la tête horrible se multiplie devant tous les véhicules, je suis rarement incité au meurtre, je répondrai qu’un signal, pour être entendu, veut être isolé, et qu’une multitude n’a pas qualité pour donner un ordre ; et de même que pour moi mille tambours ne font pas autant de bruit qu’un seul tambour, et que mille intelligences forment une cohue mue par l’instinct, un individu n’est pas pour moi un individu, qui se présente en même temps que plusieurs de ses pareils, et je soutiens qu’une tête n’est une tête que séparée de son corps.
« Et le baron de Munchausen ne fut jamais plus brave à la guerre et apte au massacre que le jour où, la herse franchie, il s’aperçut qu’il avait laissé de l’autre côté de la poutre tranchante la moitié de sa monture.
— Ha ha ! s’écria Bosse-de-Nage avec à-propos ; mais l’évêque Mensonger l’interrompit pour conclure :