FAITS-DIVERS
Ce qui frappe tout d’abord dans les « faits divers » c’est leur parfaite similitude.
Assassinats de demi-mondaines — rarement de mondaines tout entières — et chiens ou gens écrasés, on ne sort pas de là.
Il faut donc abandonner l’idée que le mot « divers » implique quelque variété dans ces incidents.
Et l’on dit très bien, au singulier, « un » fait « divers ».
Un fait n’est pas divers tout seul, si l’on veut signifier, par « divers », « varié ».
Que faut-il donc entendre par là, et qu’entendaient nos grands écrivains ?
Ne rappelons pas la phrase : « l’homme, ondoyant et divers ».
Allez donc traiter un sergent de ville d’ « ondoyant et divers » et voyez ce qu’il ripostera.
« Divers » n’est pourtant pas exactement une injure.
N’empêche que l’on ne trouve jamais autre