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bien tu n’auras rien, entends-tu, goinfre !

Père Ubu. — Oh ! ça m’eſt égal, j’aime autant le manger tout cru, c’eſt vous qui ſerez bien attrapés. Et puis, j’ai ſommeil, moi !

Cotice. — Que voulez-vous, Pile ? Faiſons le dîner tout ſeuls. Il n’en aura pas. Voilà tout. Ou bien on pourra lui donner les os.

Pile. — C’eſt bien. Ah, voilà le feu qui flambe.

Père Ubu. — Oh ! c’eſt bon ça, il fait chaud maintenant. Mais je vois des Ruſſes partout. Quelle fuite, grand Dieu ! Ah ! (Il tombe endormi.)

Cotice. — Je voudrais ſavoir