ves, puisqu’il en était convenu ainsi avec le Pays libre, mais le convoi est réellement de plus de deux mille. Je n’y comprends rien. La plupart sont dérisoirement enchaînés, réclament à grands cris des fers, ce que je comprends moins encore, à moins qu’ils ne témoignent par là leur hâte de participer à l’honneur de ramer sur les galères de Votre Majesté.
Et le Père Ubu ?
Le Père Ubu prétend qu’on lui a volé ses boulets de forçat en route. Il est d’une humeur féroce et manifeste l’intention de mettre tout le monde dans sa poche. Il casse toutes les rames et effondre les bancs afin de vérifier s’ils sont solides.
Assez ! Traitez-le avec les plus grands égards. Ce n’est pas que j’aie peur de sa violence… Maintenant que je l’ai vu de près, je sais combien il est encore au-dessus de sa renommée. Et il m’appartenait de lui découvrir un nou-