Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sur la haute planche à bagages, un vieux tambour nu-pieds glissait le long des tablettes, tamponnant sourdement sa caisse déposée là, et avec une grande rapidité versant sur les poitrines des dormeurs paquetages et sacs à la file.

Un peu de silence recommença, et, vers l’attente du clairon terrible, le jour commença d’aplatir son groin givreux aux vitres.