d’un an de prison et ceux qui ont plus de cinq ans.
« On les met contre-maîtres parce qu’ils ont plus d’influence sur les jeunes et savent mieux le métier, et mouchardent aux gardiens, et aussi principalement parce qu’ils ont tant de bénéf sur la marchandise, un sou sur tant de mille de sacs, ou quatre francs par mois, ou deux centimes, ou sur cinq cents lampions de faits. Ils ont le droit de dépenser cette gratification, pour que le travail se fasse mieux et plus vite. S’ils travaillaient, ils gagneraient moins. Et ils n’ont que trois dixièmes. On met la gratification sur la cantine.
« Le travail des estropiés dans les prisons ? Dans le temps ils ne travaillaient pas, un manchot ne travaillait pas. On lui faisait faire la queue de cervelas dans la cour avec les inoccupés. On leur fait coudre des sacs et faire des