Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.

gâteaux. Lui boit quelques verres et s’en va avec l’enfant coucher dans un hôtel, rue Simon-Lefranc, met le petit dans le lit et saoul se couche sur le tapis, pour qu’on ne l’accuse de viol. Se réveillant le lendemain matin, n’ayant plus le sou, s’en va avec l’enfant dans les Champs-Élysées, le matin vers midi mendier pour faire son déjeuner. Va ramasser à la Madeleine de vieilles fleurs pour chiner. Fait son déjeuner et s’en va boire un verre chez Monsieur Rabus. On lui dit que la mère vient de venir, il prend son verre et laisse l’enfant dans le coin. Mais ce que la mère a été faire au poste : pleurer, a été volé, etc. Alors s’amène et le retrouve chez le marchand de vins. »

Il cracha encore et dit à Sengle :

« Je vais vous parler des jeunes filles mendiantes. Des parents les envoient, et les petits garçons, à partir de six ans