d’église ! Peuh ! — Non, je préfère me tourner vers l’objet impudique bien qu’il soit le plus moral. (Il se précipite goulûment vers la cage, mais au moment où il tient les condoms, le Maître d’École bondit et referme la porte sur lui).
Le Diable (poussant un cri). — Terre et enfer, on m’enferme, je suis prisonnier ! (Secouant vigoureusement les barreaux.) Inutile, inutile ! Les barreaux sont placés en croix, je ne peux pas les briser. (Il aperçoit le Maître d’École). Oh ! toi, canaille, filou, fripouille ! — Non, je voulais dire homme noble, aimable, bon, relâche-moi, oh ! relâche-moi.
Le Maître d’École. — Bonjour, bonjour ! On prend les souris avec du lard et avec des condoms le diable !
(Il charge la cage sur son dos et, transportant ainsi le Diable, s’en va).
(Le chevalier Mordax entre avec ses mercenaires).
Le Chevalier (tousse, crache, puis commence son discours). — Messieurs les mercenaires ! La baronne Liddy se trouve dans le pavillon de chasse de Lapsbrunn ! Puisqu’elle ne veut se rendre à la bonté que j’ai de la demander en mariage, je suis décidé à l’enlever de force, avec votre concours ! Avez-vous rabattu vos crinières sur vos visages de gibier de potence, afin que vous ne me fassiez pas honte ?
Les Mercenaires. — Oui.
Le Chevalier. — Bon. (Ils sortent.)
Monroc (entrant accompagné de serviteurs armés). — D’étranges personnages errent par la forêt. Mademoiselle Liddy et son oncle sont à Lapsbrunn. Je crains, je crains qu’une attaque ne soit préparée contre eux. (Aux serviteurs.) Chargez vos pistolets, peut-être y aura-t-il lieu de les vider dans la peau de quelques vauriens. (Ils chargent leurs revolvers et sortent.)