l’ombre de ta barbe, comme un arbre miré dans l’eau, comme un lichen sur une pierre, ou plutôt comme un varech soudé à la bâillante mandibule inférieure de la nacre d’une huître perlière. Chantez, stalactites de cuivre, dans les cavernes sousmarines, rouillez vos cordes d’acier au sel de la mer. Chantez toujours, pour que celui qui vous écoute ne se détourne pas. Mais il ne se détournera pas : la sirène minérale tient son bien-aimé par la tête comme un page d’acier serre une robe.
iii
L’Art et la Science
Scène I
Des hommes feuille-morte groupent autour d’un falot leur phalange de phalènes. barbapoux coryphée chante :
Roule dans le gouffre, trône de Silène ! Roule dans le gouffre, autel de Bacchus ! Plonge dans le gouffre, maison de Diogène ! Sacrilèges ouvriers,