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dos d’homme, une barrique se balançait à la façon de tout objet rond que l’on vient de poser à terre avec brutalité — à la manière d’un berceau d’enfant.

Le chasse-pierres de la locomotive la lança ainsi qu’un ballon de foot-ball : elle éclaboussa sur la voie et sur la piste un peu d’eau et des gerbes de roses, dont quelques-unes tournoyèrent un certain temps, adhérant par leurs épines aux pneus déjà crevés de nos roues.

La nuit du quatrième jour tomba. Quoique nous eussions mis trois jours pour atteindre le virage, nous devions, si notre allure présente se maintenait, être à moins de vingt-quatre heures de l’arrivée des Dix Mille Milles.

Comme l’obscurité s’abattait, je donnai un dernier coup d’œil au cadran indicateur que je ne consulterais plus jusqu’à l’aube :