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Et la mort, amante désirée et tant de fois chantée, l’enveloppa si tendrement de son manteau gris perle que « nul, dit M. Louis Denise, nul même de ceux qui l’aimèrent le plus, ne sut que Samain mourait…

« Et son destin secret eut cette fin secrète qu’il se rêvait, car il fut heureux… »

La mort, amante désirée… de ceux qui savent si bien qu’en eux tout ne va pas mourir…


Oh ! écoute la symphonie ;
Rien n’est doux comme l’agonie
De la lèvre à la lèvre unie
Dans la musique indéfinie…