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APRÈS LA FAUTE


Avant de verrouiller la dernière porte, la Louise fit le tour de la maison, au dehors, inspectant rapidement du regard les alentours, sans oublier de se pencher pour voir si quelque malandrin ne s’était pas tapi sous le perron, en quête de mauvais coups ; ces choses peuvent arriver à la campagne. N’ayant rien surpris d’inquiétant, elle s’apprêtait à rentrer, quand une ombre se dressa devant elle.

— Mon Dieu que vous m’avez fait peur ! C’est bien vous, Dominique ?…

— Oui, c’est moi. Vous ne m’aviez pas vu ? J’étais près de l’arbre…

Et comme elle ne paraissait pas vouloir parler, il s’informa de lui-même :