pèrent comme autant de vérités toutes neuves, et qui m’échappent à présent comme ces beaux airs du grand Opéra dont on se souvient sans pouvoir en chanter une note. Cependant l’heure était, fort avancée ; et lorsque minuit sonna notre gentilhomme, se levant comme en sursaut :
— Voici l’heure où je redeviens laquais, nous dit-il.
Puis, tirant sa montre :
J’ai encore quelques instants devant moi.
Il sonna. Un des domestiques de la maisons entra dans l’appartement.
— Voulez-vous, lui dit-il très-poliment, faire avancer ma voiture, s’il vous plaît ?
Il sortit en nous faisant un profond salut.
Restés seuls, Hawtrey et moi, nous entendîmes la voiture qui s’éloignait.
— Ceci est étrange ! dit Hawtrey. Voilà un sentiment singulier et tout nouveau qui se