siers, assiégée de protêts et d’assignations ; hier un paradis, demain un enfer. Accourez donc, accourez donc, vous qui avez quelque chose à vendre : choisissez les plus belles places, envahissez les plus belles maisons, renversez les plus élégants hôtels ; coupez, taillez, brisez, c’est votre droit : vous vous appelez le Commerce ! Accourez, accourez : jetez à la porte ces vieux débris du temps passé ; passez au creuset toutes ces dorures, passez la chaux vive sur ces peintures, collez du papier peint sur ces murailles décorées par les maîtres, faites de ces parquets de bois précieux de petits meubles à l’usage de vos femmes et de vos enfants, chauffez-vous avec les vieux tilleuls du jardin, chassez sans pitié les vieux concierges de ces hôtels où ils sont nés, où ils comptaient mourir ! Venez, marchands, vengez-vous ! Vous, les chassés du temple, prenez votre revanche, et maintenant chassez Dieu à votre tour !
Ainsi je pensais sur les ruines de cette char-