gramme de l’Hôtel-de-Ville, que si peu de gens ont vu. Tu n’as pas vu tout cela, ami ! tu n’as rien vu de tout cela, pas même le programme ! — Et je lui répétais encore ma malheureuse phrase : À quoi donc te servent tes yeux, cher Jules ?
Avoir des yeux pour voir des grisettes et des caricatures en plein vent ! avoir des yeux pour ne rien voir ! À quoi te sert d’avoir des yeux ?
Tant et tant lui répétais-je que la phrase maudite me porta malheur et à lui aussi, mon pauvre ami. Un matin que j’allai le voir pour lui montrer l’abbé Châtel, je trouvai mon cher Jules enfoncé dans un fauteuil et dans l’attitude d’un profond recueillement. Je ne l’avais jamais vu penser comme cela.
Je pris un fauteuil à côté du sien, et j’attendis qu’il eût poursuivi son idée dans ses derniers retranchements.
Après un quart d’heure de silence :