gne. L’hiver, je fais grand feu dans ma maison ; l’été, je rafraîchis mon corps dans le lit peu profond du Xalon, qui durcit le fer. Pendant les plus fortes chaleurs je me plonge dans le Tage au sable d’or ; les eaux glacées du Dircenna et celles de Néméa, plus froides que la neige, apaisent l’ardeur de ma soif. Lorsqu’arrive décembre blanchi par les frimats, et que la dure saison de l’hiver fait retentir les mugissements du bruyant aquilon, Valisca, la forêt peuplée, m’offre les plaisirs de la chasse : là tombent sous mes coups les daims pris dans les souples filets et les sangliers de la contrée ; ou bien, forçant à l’aide d’un coursier vigoureux le cerf plein de ruses, je laisse le lièvre au fermier. La forêt voisine descend pour alimenter le feu de mon foyer, qu’entoure une troupe d’enfants pauvrement vêtus. Alors j’invite le chasseur qui passe, et le voisin, entendant ma voix, me fait raison le verre à la main. Chez moi point de chaussure à lunule, point de toge, point de vête-
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de martial.