livré de ces travaux qu’attendent les siècles à venir, s’allume pour toi la lampe des festins, à l’heure où la rose couronne tous les fronts, où les cheveux se couvrent de parfums, où Caton lui-même sentait le besoin d’un vin pur. » Moi j’ai célébré Varus au tombeau, Apollinaris dans sa retraite, sur le doux rivage de Formies. Heureuse retraite, qui n’a pas son égale à Tibur, à Tusculum, à Préneste ! Il y avait à Rome un charmant poëte féminin, Sulpicia, poëte chaste et malin, à qui j’ai rendu hommage. Cette charmante femme, loin de sacrifier aux muses modernes, pleines de sang et de terreurs, enseignait les jeux badins, les chastes amours. Je l’ai surnommée l’Égérie de la poésie, et le nom lui en est resté. C’est moi qui ai composé l’épitaphe du comédien Pâris, les délices de Rome, la fine plaisanterie venue des bords du Nil, l’art et la grâce, la folie et la volupté, l’honneur et les regrets du théâtre romain.
Ainsi donc on ne peut pas dire : Le jaloux