d’humain. À ce bruit les romains ôtèrent leurs couronnes ; Éros s’arrêta tout court.
— Les dieux s’en vont, dit-il ; Bacchus nous abandonne : mon maître est mort !
En même temps de grandes larmes coulaient dans ses yeux. En vérité Éros était un bon esclave, et dans un marché on l’eût payé bien cher. Je m’approchai de lui.
— Salut au seigneur Éros, lui dis-je ; que les Heures aux doigte de roses et toutes les divinités du matin lui soient propices !… Mais il me paraît, Éros, que vous menez une vie bien pénible : comment se fait-il qu’à cette heure, et après les libations de la nuit, vous n’êtes pas étendu tout du long dans le triclynium de votre maître entre ses deux molosses bretons, et serrant dans vos bras quelque bonne esclave sicilienne qu’il vous aura donnée dans un moment de belle humeur ?
— Par Hercule ! c’est bien parler, mon maître ! reprit Éros : m’est avis que je travaille